La Maison des francophonies Montpellier Via Domitia, en partenariat avec « La Comédie du livre », vous propose avec ce rendez-vous une nouvelle occasion d’explorer la création littéraire en français dans le monde.
Rencontre publique, ouverte à tous, le 30 novembre 2022, à 19h Centre Rabelais, 27 Boulevard Sarrail, Montpellier.
Entretien avec la jeune écrivaine
Polina Panassenko autour de son premier livre, Tenir sa langue,
- Une héroïne drôle, tendre et attachante.
- Une voix originale et un texte qui peut se lire, comme Petit Pays de Gael Faye, comme une révélation littéraire accessible au plus grand nombre.
- Comédienne et traductrice, l’autrice est charismatique et a un parcours très singulier.
Drôle, tendre, frondeur, Tenir sa langue fait le récit d’une naissance puis d’une renaissance.
Il révèle une voix hors du commun, celle de Polina Panassenko, écrivaine et comédienne.
Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. Elle est lauréate 2018 des Ateliers Médicis, lauréate 2020 de la Maison Antoine Vitez et des Talents Adami Théâtre. Elle a publié en 2015 Polina Grigorievna, une enquête illustrée parue aux éditions Objet Livre en 2015. Tenir sa langue est son premier roman.
Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur.
Elle est née Polina mais la France l’a appelée Pauline. Quelques voyelles et tout change.
Depuis son arrivée enfant à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l’URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l’école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom. Pour tenter d’être pleinement elle-même.
Ce premier roman bouleversant est construit autour de cette identité double. Deux vies, deux langues, deux pays. D’un côté, la Russie de Polina, celle de l’enfance, de l’appartement communautaire où les générations se mélangent joyeusement, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l’autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu’on croit deviner, de la patinoire et des Minikeums.